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Démonter les éléments de langage des euro béats
26/09/2011 10:37
La crise actuelle de la zone euro est l’occasion d’une guerre sémantique féroce entre les euro béats et les alter européens (notez le choix des qualificatifs, plus flatteur qu’un duel entre européens et eurosceptiques). Petit dictionnaire des expressions à relativiser.
« L’euro nous a protégé » : tous les partisans de la monnaie unique affirment qu’elle nous aurait protégé dans la crise. Il faut dire qu’en cas de difficulté, on se dit instinctivement qu’il vaut mieux être plusieurs que seul. Pourtant, la réalité démonte ce mythe. D’abord, la crise a été aussi forte dans la zone euro qu’aux Etats-Unis alors qu’elle venait d’outre-Atlantique. Si nous avions été protégés, la récession aurait été moins forte. En outre, les pays hors de la zone euro s’en sont plutôt mieux tirés.
« L’euro fort » : l’adjectif « fort » est habile car il donne une connotation positive à la cherté de l’euro, qui n’est que le prolongement de la politique de franc fort menée par Jean-Claude Trichet il y a vingt ans. Pourtant, une monnaie chère est une calamité pour nos exportateurs qui se font tailler des croupières par les pays à monnaie bon marché. Systématiquement remplacer par « euro cher ».
« Ce n’est pas une crise de l’euro ou de la zone euro, mais une crise de la dette » : c’est ce que nous affirme sans rire le commandant en chef des euro béats, Jean-Claude Trichet : ce serait une crise des Etats qui auraient trop dépensé. Passons sur le fait que les attaques contre l’Espagne paraissent alors bien paradoxales étant donné que Madrid a une dette nettement plus basse que celle de l’Allemagne ou de la zone euro dans son ensemble. Mais surtout, la crise actuelle frappe surtout les Etats de la zone euro et absolument pas les pays qui ont l’intelligence de ne pas la rejoindre. Ceci est donc bien une crise de l’euro et de la zone euro, totalement ingérable.
« Il faut aider la Grèce » les différents plans négociés au printemps 2010 et cet été sont justifiés par la notion très noble d’aide et de « solidarité » entre les pays européens. C’est assez habile car cela donne une dimension positive à ces plans dont le coût astronomique est de moins en moins accepté par les populations puisque deux tiers des Français et des Allemands s’y opposent désormais. Pourtant, ces plans d’aide ne sont en aucun cas des plans d’aide aux pays, mais bien aux créanciers de ces pays, qui subiraient un terrible défaut si la zone euro n’ouvrait pas son portefeuille. D’ailleurs, petit à petit, cette idée commence à passer dans les médias. En outre, les manifestations dans les rues d’Athènes, les baisses de 30% des salaires des fonctionnaires et les différents aspects des plans d’austérité mettent du plomb dans l’aile d’une telle interprétation. Parler de « plan d’aide aux créanciers ».
« L’égoïsme de l’Allemagne » : c’est un moyen habile de présenter l’opposition aux plans d’aide aux créanciers de la Grèce. Les euro béats dénoncent l’égoïsme de toute personne qui critique ces plans de soutien. Mais outre le fait que cette aide est en réalité destinée aux créanciers privés, l’égoïsme a bon dos. L’Allemagne a pourtant fourni une garantie de plus de 200 milliards d’euros pour le FESF, l’équivalent de 8% de son PIB ! Pire, tout le monde sait que ces dettes ne seront pas remboursées…
« Les euro obligations règleraient tous nos problèmes » : malgré une situation complexe et délicate, les euro béats répètent à satiété que les euro obligations permettraient de régler tous nos problèmes. Pourtant, ce dispositif présente deux carences rédhibitoires. Tout d’abord, il est totalement irréaliste de croire que les Allemands les accepteront, comme le montre le jugement de la Cour de Karlsruhe. Et surtout, le mécanisme imaginé par l’institut Bruegel ne fonctionnerait pas.
« La sortie de l’euro provoquerait une catastrophe économique » : c’est la dernière ligne de défense des euro béats. Annoncer l’apocalypse en cas de sortie de la monnaie unique. La banque UBS vient d’annoncer que le PIB de la Grèce baisserait de 50% et que le coût annuel serait de 15% par an. Ceci est totalement absurde. Le cas de l’Argentine, très comparable, démontre que, si la sortie ne serait pas une partie de plaisir, elle permettrait sans aucun doute un fort rebond de l’activité économique. En outre, la catastrophe, c’est plutôt le maintien de l’euro, et la baisse de 15% du PIB grec en 4 ans.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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The Economist soutient l’euro
26/09/2011 10:33
Alors que les euro-béats continuent à agiter le spectre d’un complot anglo-saxon contre la monnaie unique européenne, au mépris du soutien maintes fois répété de Barack Obama, The Economist, l’hebdomadaire de référence des élites anglo-saxonnes propose son plan pour sauver l’euro.
Un soutien continu mais surprenant
Le journal britannique a un rapport compliqué avec l’euro. D’un côté, il n’aime pas vraiment la bureaucratie bruxelloise et ses aspects antidémocratiques. Mais de l’autre, il reconnaît que cette Europe a puissamment soutenu la libéralisation des marchés, du commerce, de la circulation des biens, des personnes et des capitaux. Et à la base, le journal n’était guère partisan de cette construction un peu bancale, la zone euro n’étant pas une Zone Monétaire Optimale.
Du coup, The Economist est tiraillé entre la volonté de préserver une construction européenne dont il reconnaît qu’elle va dans son sens, économiquement parlant et les problèmes démocratiques qu’elle pose. Le journal n’est naturellement pas partisan d’un budget fédéral qui serait contrôlé par Bruxelles. Il refuse les euro obligations, trop compliquées à mettre en place et refusées par l’Allemagne. Mais il veut sauver l’euro pour éviter l’effondrement du système financier.
Du coup, la solution envisagée par The Economist est assez simple : que la BCE décide d’annoncer qu’elle achètera de manière inconditionnelle et illimitée les obligations des pays en difficulté mais toujours solvables et véritablement restructurer la dette grecque, qui ne sera pas remboursée en l’état. Ceci imposerait une recapitalisation des banques, comme le propose le FMI depuis quelques semaines. L’intervention illimitée de la BCE devrait mettre fin à la spéculation et stabiliser la situation.
Un plan bancal pour sauver une construction bancale
The Economist dit beaucoup de choses sensées dans son analyse. Dès le début des difficultés de la Grèce, comme NDA ou votre serviteur, le journal a souligné qu’une vraie restructuration de la dette grecque serait nécessaire. Et preuve en est que la petite restructuration du 21 juillet semble déjà caduque aujourd’hui. L’hebdomadaire britannique critique également les euro obligations ainsi que l’aspect particulièrement antidémocratique de la construction européenne.
Mais si la monétisation est une bonne solution, facile à mettre en place dans le cadre national, on peut questionner sa pertinence dans le cadre européen. En effet, tout d’abord, il est extrêmement improbable que l’Allemagne accepte une telle pratique, comme l’illustrent les démissions de dirigeants allemands de la BCE et la décision de la Cour de Karlsruhe. Ensuite, cela pose le problème des conséquences : cela ne risque-t-il pas de pousser à un certain laxisme ?
C’est pourquoi l’hebdomadaire évoque alors la possibilité qu’un commissaire puisse censurer les dépenses excessives d’un Etat ou que la Cour de Justice joue ce rôle. Mais cela imposerait des révisions compliquées des traités et cela pose d’immenses questions sur le fonctionnement de nos démocraties, qui se retrouveraient contraintes de céder leur souveraineté budgétaire à des technocrates irresponsables et apatrides dont on peut très fortement contester le jugement…
En fait, si The Economist veut sauver l’euro, c’est pour le marché commun et la libéralisation des échanges de biens, personnes et capitaux. Si Paris vaut bien une messe, le libéralisme semble bien valoir une tutelle technocratique sur les budgets, surtout vu de Londres, qui n’y serait pas soumise.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Vu ce week end
26/09/2011 10:19
A Hénin Beaumont, où rien décidément ne se passe comme ailleurs, nous avons vu lors du grand marché aux puces, 2 stands du Parti Socialiste. Il fut une époque pas si lointaine, où le PS n’existait plus sur la ville. Il était aux abonnés absents. Il y a une époque encore plus lointaine, où un seul stand lui suffisait. Et encore plus ancien, pour ne pas dire antédiluvien, où le PS n'avait pas besoin de stand pour convaincre. L'absence du PS ces dernières annèes était peut être la formule expiatoire pour se faire pardonner un soutien plus qu’appuyé à l’ancien maire. N’oublions pas que les Liennemann, Hollande, Percheron, Kucheda, Facon et autre Génisson n’ont jamais caché leur appui à notre antique édile quant à ses choix de gouvernance pour Hénin Beaumont. Après ce vide sidéral, où les pauvres mais sincères militants PS se sentirent plus qu’abandonnés, voilà qu’arrive une ère nouvelle : celle du trop- plein. 2 stands, 2 mouvances… Oh PS combien de division ? Comment voulez-vous après que ce parti puisse ensuite être crédible en appelant à un rassemblement républicain alors qu’il est lui-même incapable de s’unir à l’échelon local ? Encore du pain bénit pour le FN qui, en retrait et avec une certaine délectation, compte les coups bas entre « camarades », un mot hélas bien galvaudé au PS62.
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Vu ce week end
26/09/2011 10:16
A Hénin Beaumont, où rien décidément ne se passe comme ailleurs, nous avons vu lors du grand marché aux puces, 2 stands du Parti Socialiste. Il fut une époque pas si lointaine, où le PS n’existait plus sur la ville. Il était aux abonnés absents. Il y a une époque encore plus lointaine, où un seul stand lui suffisait. Et encore plus ancien, pour ne pas dire antédiluvien, où le PS n'avait pas besoin de stand pour convaincre. L'absence du PS ces dernières annèes était peut être la formule expiatoire pour se faire pardonner un soutien plus qu’appuyé à l’ancien maire. N’oublions pas que les Liennemann, Hollande, Percheron, Kucheda, Facon et autre Génisson n’ont jamais caché leur appui à notre antique édile quant à ses choix de gouvernance pour Hénin Beaumont. Après ce vide sidéral, où les pauvres mais sincères militants PS se sentirent plus qu’abandonnés, voilà qu’arrive une ère nouvelle : celle du trop- plein. 2 stands, 2 mouvances… Oh PS combien de division ? Comment voulez-vous après que ce parti puisse ensuite être crédible en appelant à un rassemblement républicain alors qu’il est lui-même incapable de s’unir à l’échelon local ? Encore du pain bénit pour le FN qui, en retrait et avec une certaine délectation, compte les coups bas entre « camarades », un mot hélas bien galvaudé au PS62.
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Une giffle pour l'UMP
26/09/2011 09:18
Nicolas Dupont-Aignan évoque une «gifle». Pour le président de Debout La République, «c'est une véritable gifle que les grands électeurs ont envoyée à ceux qui ont écorné la solidarité territoriale, principe fondamental de notre République. La réforme territoriale votée par le Parlement en novembre dernier n'aurait jamais dû passer le vote du Sénat».
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